Lec­tures dès 17h30.

Qua­tre réc­its, qua­tre lignes de fuite qui inter­ro­gent notre rap­port à l’ailleurs.
Un jeune homme part retrou­ver son amante dans un pays qui n’est pas le sien.
Khachik se sou­vient. Trente ans aupar­a­vant, en poste à Berlin, il rêvait, debout sur le mur. Son arme lui sem­ble loin­taine, tout comme les Alle­mands, tout comme l’Ouest.
Dans son jour­nal tour­men­té, Yaëlle se déploie, tan­dis que le lecteur tente de recon­stru­ire l’envers du drame.
Der­rière la forêt, les lueurs dans lesquelles dis­parais­sent les trains. On a beau guet­ter les pas­sagers, ils demeurent incon­nus.
Par le rêve, la fuite ou la perte de soi, cha­cun de ces textes tente à sa manière d’explorer une alter­na­tive au monde.

« N’est-ce pas là, le rôle de la lit­téra­ture avec un grand “L” ? Nous faire voy­ager, nous trans­porter vers cet ailleurs que nous sommes pour nous-même ? Bertrand Schmid ne nous apporte pas de réponse, mais il pose mag­nifique­ment bien la ques­tion. »
Andréas Beck­er
http://bertrandschmid.ch/